Les vidéoprojecteurs fixes sont fixés dans la classe au mur ou au plafond. Il existe des vidéoprojecteurs à ultracourte focale qui se fixent directement au-dessus du tableau. Plus la focale du vidéoprojecteur sera courte, moins il y aura d’ombre portée et du coup de désagréments lors du passage des élèves au tableau.

Les vidéoprojecteurs mobiles peuvent être déplacés de classe en classe. Cependant cette solution présente des inconvénients : l’installation avant chaque séance de classe est longue, la position de la lampe provoque à la fois un éblouissement de l’élève envoyé au tableau, ainsi qu’une ombre assez importante lors du passage des élèves devant le faisceau rendant les interactions au tableau plus difficiles.

Le tableau numérique interactif (TNI), aussi appelé tableau blanc interactif (TBI) ou tableau pédagogique interactif (TPI), réunit sur un même support un tableau blanc et un vidéoprojecteur qui permet de projeter l’écran d’un ordinateur et d’agir dessus avec un stylet ou un doigt.

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Un vidéoprojecteur interactif (VPI) est un vidéoprojecteur associé à un système infrarouge capable de détecter la position d’un stylet ou d’un doigt selon la technique utilisée, sur n’importe quelle surface, la rendant ainsi interactive. Le tableau blanc n’est donc pas intégré et est à prévoir en plus.

L’écran tactile interactif (ETI) est une nouveauté qui se présente sous la forme d’une tablette géante fixée au mur. Il n’y a donc plus de vidéoprojecteur associé à l’écran.

L’interaction est un aspect important de la vidéoprojection. Elle permet de développer trois dimensions :

  • la manipulation par les élèves : ils peuvent déplacer, supprimer, substituer, trier, classer des chiffres et des lettres, des textes et des images;
  • la conservation des traces d’une recherche et des étapes successives d’un raisonnement, la possibilité d’y revenir autant que de besoin;
  • la présentation, guidée et orientée par le maître, de contenus multimédias que les élèves peuvent enrichir par des annotations.

Idéalement les élèves doivent donc pouvoir agir sur le contenu qui est projeté.

Pour les vidéoprojecteurs classiques une souris et un clavier sans fil permettent aux élèves d’interagir directement de leur bureau.

Néanmoins, cela semble plus difficile d’utilisation pour des élèves de maternelles pour qui l’interaction au niveau de l’écran, et si possible au doigt sera à privilégier.

Pour les TNI, VPI et ETI, le stylet ou le doigt, selon la technique utilisée pour rendre la surface interactive, agissent comme une souris d’ordinateur directement sur le tableau.

La place de l’enseignant est modifiée : présent au milieu et non plus devant le groupe, les élèves confrontent plus facilement leurs opinions et explicitent leur point de vue.

Pour des élèves en difficulté, le VNI permet une différenciation des apprentissages, les élèves peuvent ainsi écrire, dessiner, manipuler des images ou des mots sur une très grande surface horizontale.

L’idée de partager un TBI ou un ETI qui peut paraître séduisante car moins coûteuse en le mettant dans une salle commune est contre-productive : l’interactivité nécessite du temps et un usage quotidien pour être prise en main, et est prévue pour une utilisation quotidienne en classe. D’autre part, selon l’endroit où le matériel est installé, il n’est pas toujours accessible (par exemple salle de motricité ou de couchette en maternelle déjà utilisée régulièrement pour d’autres usages, salle de type atelier ou « salle informatique » en élémentaire là encore régulièrement utilisée par les enseignants pour des modalités de travail différentes).

Exemple avec la configuration et l’utilisation d’un vidéoprojecteur Epson : Article